De la couche humide de la base de l'atmosphère, et de l'état de l'eau qui
constitue l'humidité de cette couche
dites extraordinaires, est bien peu de chose ; car il y a bien d'autres études à
faire relativement aux effets généraux de la position des apsides, par rapport
aux syzygies et aux quadratures de la lune dans les divers temps de l'année. Ce
seroit cependant déjà beaucoup, si ce premier apperçu avoit quelque fondement.
Si pour confirmer ce fondement, il faut, comme je l'ai dit tout à l'heure, une
masse imposante de faits qui l'appuyent, il en faudra tout autant pour
l'infirmer d'une manière définitive.
De la couche humide de la base de l'atmosphère, et de l'état de l'eau qui
constitue l'humidité de cette couche.
Les vérités les plus simples et les plus claires, sont souvent celles qu'on
découvre le plus tard, ou qui trouvent le plus de difficultés à s'établir, soit
parce que l'attention de l'homme n'est pas suffisamment dirigée vers elles, soit
parce qu'elle est préoccupée par quelque prévention, qui empêche qu'on ne les
reconnoisse.
L'existence d'une couche humide qui occupe constamment la base de l'atmosphère,
et qui varie, dans son épaisseur et dans la hauteur de sa limite, à raison des
causes qui la modifient, est une de ces vérités qui n'ont jamais obtenu des
savans l'attention qu'elles méritent ; et ensuite, la connoissance du véri-
[véritable]
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